La MSH SUD, grâce à son plateau EcoSanté, constitue un « tiers-lieu » pour favoriser interconnaissance et rapprochements entre chercheurs et doctorants de toutes disciplines dans le cadre d’une interdisciplinarité élargie pour comprendre la complexité des questions socio-environnementales et des défis des transitions (enjeux sanitaires, sociaux, environnementaux, éducatifs, culturels) en mobilisant les connaissances générées par différentes disciplines académiques et en réunissant acteurs académiques et non académiques.
La thématique Santé-Environnement de la MSH SUD explore les liens entre l’environnement et la santé à travers des projets interdisciplinaires sur la région Occitanie, en mettant l’accent sur la participation des acteur·rices de recherche, élu·es, associations, habitant·es, ainsi que la valorisation des résultats de recherche.
Le plateau EcoSanté rassemble plusieurs dispositifs portés ou accompagnés par la MSH SUD :
L’axe Interface fait partie de l’Institut ExposUM qui est une initiative de l’Université de Montpellier et de ses partenaires visant à établir un institut hors-les-murs et décloisonné de référence pour l’étude, la formation et l’interaction science-société, des déterminants environnementaux de la santé humaine.
Lauréat de l’appel à projet ExcellenceS (PIA4) et soutenu par la Région Occitanie, ExposUM est financé à hauteur de 46,4 M€ sur la période 2022-2030. L’exposome correspond à l’ensemble des expositions tout au long de la vie aux facteurs environnementaux et sociaux dont les effets propres, combinés aux caractéristiques intrinsèques des individus, sous-tendent la santé ainsi que l’apparition, l’évolution et la gravité des maladies infectieuses ou non transmissibles humaines. En ce sens, il est le pendant environnemental du génome, avec lequel il interagit tout au long de la vie des individus.
Ainsi, au niveau académique, l’axe Interfaces vise à renforcer une interdisciplinarité élargie autour de l’exposome, en favorisant des espaces de dialogues entre les sciences sociales (sociologie, anthropologie, géographie…), les sciences médicales et environnementales, ingénieurie etc… Des ateliers de formations à destinations des chercheur.es et des doctorant.es sont régulièrement proposés.
De plus, l’axe Interfaces vise à renforcer les collaborations entre les chercheur.es du monde académique en Occitanie, la société civile (associations, OnG, groupements de producteur·rices, associations de patient.es, SCOOP) et les acteurs publics (ARS, élu·es de la métropole, acteur·rices de la région Occitanie, collectivité territoriale) autour d’actions transdisciplinaires, en repérant et accompagnant les convergences avec d’autres dynamiques santé/environnement impliquant acteurs académiques, publics, associatifs.
Dans le cadre du défi-clé RIVOC de la Région Occitanie, l’objectif du projet V2MOC est d’appréhender à l’échelle des villes de Montpellier et de Toulouse les possibles impacts de la végétalisation, notamment l’impact sur les moustiques et le moustique tigre (Aedes albopictus), sur la production d’un risque lié à l’émergence de maladies à transmission vectorielle par une approche de type « One Health » et de croiser l’ensemble des regards intéressés à l’amélioration du cadre de vie.
Dans ce contexte, une approche collaborative de co-construction d’un système de surveillance intégré du risque vectoriel est mise en oeuvre par la MSH SUD (en collaboration avec la MSHS-T de Toulouse) afin de proposer des actions de contrôle et de prévention partagées par l’ensemble des acteurs concernés. Le campus de l’ENVT et les zones pavillonnaires adjacentes serviront de sites d’étude pour la partie toulousaine.
Ce projet, porté par l’IRD (Florence Fournet) a reçu un financement pour 3 ans par le défi-clé RIVOC (Risques Infectieux et Vecteurs en Occitanie). Le projet V2MOC associe les villes de Montpellier et Toulouse, l’IRD (MIVEGEC et ESPACE-DEV), Santé publique France, l’Agence Régionale de Santé Occitanie, l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, le réseau en expertise végétale pour la santé de l’environnement (FREDON), la MSH SUD et la MSHS-T.
LLUNAM est un dispositif de recherche-action multi-acteurs, interdisciplinaire et participatif, associant des chercheurs de différentes disciplines, principalement issus des Sciences de la Vie et de l’Environnement et des Sciences Humaines et Sociales, et diverses catégories d’acteurs non-académiques (collectivité territoriale, associations, agences de l’Etat, entreprises, collectifs d’habitants…), intéressés par l’étude et l’expérimentation des SfN sur les trames turquoises (à l’interface des trames vertes et bleues) dans la zone métropolitaine de Montpellier, depuis le cœur de ville jusqu’aux zones périurbaines (milieux artificialisés, agricoles, « naturels », etc., et leurs socio-écosystèmes associés) (https://www.pepr-solubiod.fr/projets/reseau-living-labs/llunam/).
L’activité du living lab LLUNAM est structurée autour de trois questions principales qui seront abordées et suivies par plusieurs actions :
Les principales thématiques couvertes par le projet LLUNAM sont :
Cette Zone Atelier « Santé – Environnement » a émergé en Camargue en partenariat avec la Tour du Valat (Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes) dans le périmètre de la réserve de biosphère de Camargue (le grand delta du Rhône). Une zone atelier du CNRS est une région où sont mises en place des études à long terme portées par un réseau inter-organismes de recherches interdisciplinaires sur l’environnement et les socio-écosystèmes en lien avec les enjeux sociétaux.
Suite à une première série d’ateliers préparatoires, trois axes ont été identifiés pour structurer ces travaux : les maladies infectieuses zoonotiques (à la fois les pathogènes circulants et émergents), l’antibiorésistance, l’écotoxicologie et l’éco-anxiété.
L’équipe-projet ZA Santé Environnement Camargue a sollicité la MSH SUD pour prendre part au projet en ce qui concerne le renforcement de l’interdisciplinarité et des interactions sciences-société. Le projet ZOOCAM déposé dans le cadre de l’appel PNR PREZODE (Preventing ZOonotic Disease Emergence) a une forte dimension interdisciplinaire – sciences humaines et sociales et les sciences de la vie et de l’environnement – et également la création d’interfaces entre la science et la société, afin de favoriser l’émergence de processus de co-construction entre les acteurs locaux et les scientifiques et de valoriser les résultats de la recherche, dans une perspective transdisciplinaire.
L’observatoire montpelliérain en écologie et évolution de la santé (OMEES), porté par la Métropole Montpellier méditerranée (MMM), a émergé en 2024 dans la continuité de la convention « Ecologie de la santé » signée en 2023, fruit d’un partenariat acté entre la MMM et un ensemble d’acteurs issus du monde de la recherche en écologie de la santé et en santé publique, dont la MSH SUD.
Ce partenariat consiste en la formalisation d’un groupe de réflexion et d’action en écologie de la santé qui vise à renforcer le dialogue entre toutes les parties prenantes (Sciences, Société et Politiques publiques) et à opérationnaliser l’approche “One Health” en renouvelant les schémas de coopération. OMEES opère en synergie avec la Stratégie MedVallée et le Montpellier Process organisé par l’Université de Montpellier et le CGIAR.
Ce projet d’observatoire accompagne le renforcement de la coopération entre les acteurs politiques de Montpellier Méditerranée Métropole (MMM) et les chercheurs du site de Montpellier. Le résultat attendu de la mise en oeuvre de cet observatoire est le portage collectif, par les chercheurs et les porteurs des politiques publiques, d’une dynamique « Une seule Santé » qui décloisonne les enjeux de biodiversité et de santé.
OMEES avec une triple ambition :
L’approche de co-construction et d’intermédiation qui est au coeur de ce projet vise à transformer les modes de coopération à l’interface science-décision pour atteindre des impacts sociétaux dans le cadre d’une stratégie « Une seule santé ». Cette démarche vise à renforcer les stratégies intersectorielles « Une seule Santé » portées par les acteurs de la MMM pour mieux répondre aux demandes sociales en mobilisant les résultats scientifiques. Il s’agit de mieux articuler et mettre en synergie, sur le territoire de la Métropole, des actions publiques et citoyennes durables de végétalisation, de lutte anti-vectorielle et de restauration de la biodiversité d’une part.
MSH SUD
UPVM - Site Saint-Charles
71 rue Professeur Henri Serre
34090 MONTPELLIER
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.